Le DPE, le diagnostic de performance énergétique à été modifié en juillet 2021. Suite à cela, c’est une réforme qui voit le jour le 5 mai 2022. Alors concrètement, que se passe-t-il avec cette nouvelle réforme ?
Tout d’abord, si vous souhaitez plus d’informations sur le DPE, n’hésitez pas à cliquer ici pour comprendre ce que dit ce diagnostic ou ici pour savoir ce qui a été modifié en juillet dernier.
D’ailleurs, depuis le 1er janvier 2022, trois éléments doivent être affichés sur les annonces immobilières :
– l’étiquette énergie
– l’étiquette climat
– l’estimation de la facture théorique annuelle.
En cas d’informations erronées, la responsabilité contractuelle du bailleur sera engagée, ce qui peut ouvrir droit à une demande en diminution du prix de vente devant le juge judiciaire par l’acquéreur.
La réforme
Maintenant que tout est clair, passons à la réforme du DPE. Passée début mai 2022, elle entrera en vigueur à partir de septembre 2022 et à pour but de lutter contre les logements trop énergivores. Afin de lutter contre le réchauffement climatique, ces logements seront sanctionnés.
Voici ce qui est donc mis en place :
- À partir de septembre 2022, les loyers des logements classés F et G seront figés, les propriétaires ne pourront plus les augmenter.
- À partir du 1er janvier 2025, les logements classés G ne pourront plus être mis à la location.
- À partir du 1er janvier 2028, ce sont les logements classés F que ne pourront plus être mis en location.
- À partir du 1er janvier 2034, ce seront finalement les logements classés E qui seront interdits à la location.
Les conséquences attendues
À l’heure actuelle et à terme, ce sont près de 4,4 millions de logements qui sont concernés. Ces propriétaires devront mettre en œuvre d’importantes rénovations, lorsque cela sera possible. Malheureusement même avec ces rénovations, certains logements trop vieux ne seront toujours pas aux normes.
Cette réforme va donc totalement bouleverser le marché de l’immobilier. En effet, tous les logements qui ne sont pas à niveau perdront énormément de valeur immobilière car ils ne seront pas louables. Du fait de cette perte de valeur, les prix des logements mieux classés vont à l’inverse exploser et les écarts pourront se révéler très importants.
Nous allons donc être face à des logements avec de bonnes étiquettes énergétiques bien plus chers qu’à l’heure actuelle (que ce soit en vente ou en location) et des logements E, F, G à un prix très bas à la vente pour lesquelles il faudra entreprendre des travaux. Cela peut néanmoins se présenter comme une bonne opportunité.
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